Deux trails en deux mois. Après celui de Cottenchy (mon premier), j’ai profité de mes vacances d’été pour traîner mes Pegasus sur les sentiers corses. Non, je ne suis pas en train de me transformer en petit cabri. C’est juste que je n’ai rien trouvé d’autre comme course dans les environs en cette fin août. En tout cas je ne regrette pas, quelle expérience ! Allez viens, je t’emmène avec moi sur ces 12km de folie en plein coeur de la Méditerranée.
Une belle arnaque cet article puisqu’au lieu d’avoir le compte-rendu d’un semi-marathon, tu auras en fait celui d’un demi-semi-marathon. Original comme concept non ?
Sur le papier, la Elle & Lui c’est une course de 15km en relais sur un parcours « mi-route / mi-chemin » à faire en couple. Dans la pratique, c’est plutôt, à mes yeux de routarde, une sorte de trail, ou en tout cas au moins une course nature, la plus technique que j’aie faite jusque là (une fois le trail passé, promis je ne me plaindrais plus pour quelques cailloux !). Mais aussi et surtout la plus sympa en termes d’ambiance et de convivialité.
Courir la Jules Verne 2017 c’était du soleil – beaucoup de soleil -, des copains, de la rigolade, une super ambiance, un parcours un poil technique, un RP et une bonne bière à l’arrivée. Le genre de course qui te rappelle à quel point ce sport est fabuleux et qui te donne envie de t’arracher pour continuer à exploser les chronos (et mériter les bières à l’arrivée !).
Marathon pluvieux, marathon heureux ? Mon oeil oui ! Je ne pensais pas qu’il était possible de souffrir autant sur une course jusqu’à ce lundi 8 mai. Mixez excès de confiance, erreurs de débutants, météo typique du nord et parcours ponctué de nombreux faux-plat, vous obtiendrez le marathon de la mort. Heureusement, j’ai quand même battu mon RP, gagné une belle médaille et fait de chaleureuses rencontres.
Boule au ventre, coeur serré, cauchemars, palpitations ou carrément nausées (oui oui !)… Le stress d’avant course, je connais ! Quel que soit l’objectif ou la distance, c’est toujours la même rengaine, j’ai l’impression de faire un bond de 15 ans en arrière et de repasser mon bac. À J-3 de mon prochain marathon, je suis d’ailleurs dans des conditions « idéales » pour écrire cet article. Si comme moi tu es un grand nerveux, pas de panique ! Avec ces quelques astuces, tu devrais pouvoir aborder tes prochaines compétitions plus sereinement.
Courir un 10km à trois semaines d’un marathon, ce n’est pas très conventionnel. Mais tu le sais, les cadres très rigides et les entraînements trop stricts en course à pied, ce n’est pas trop mon truc.
Je suis une éternelle indécise. Pizza ou burger ? Rouges ou noires les chaussures ? Beige ou marron le sac ? Pour ma deuxième course de l’année, même dilemme : 5 ou 10km ?
« Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon. » Sans aller jusque là, cette citation d’Emil Zàtopek que j’aime beaucoup me rappelle combien la course à pied a changé mon quotidien.
Je me suis inscrite à cette course, un peu poussée par Chéri, 15 jours avant. Tu le sais, j’étais fâchée avec les 10km et depuis mon premier marathon couru en octobre, je boudais un peu la compétition. Un mélange de flemme, de stress et d’appréhension. Bref, je n’y allais pas de gaieté de coeur à cette Flesselloise.