« L’enfer, c’est les autres », disait Sartre. En course à pied aussi, il faut parfois composer avec de drôles d’énergumènes. Certains coureurs feraient d’ailleurs mieux d’apprendre les bonnes manières avant de travailler leur VMA. Voici une petite sélection des comportements qui ont tendance à m’agacer. Bon, évidemment je caricature un peu, tu connais mon caractère et mes tendances râleuses donc ne prends pas la mouche si tu te reconnais dans l’un d’entre eux 😉
Après trois années de course sur route, il était temps de goûter un peu aux cailloux. Pour cette première expérience, j’ai jeté mon dévolu, ou plutôt mes Pegasus, sur le trail de Cottenchy, un village situé non loin d’Amiens. Au menu : presque 22km de course pour plus de 400m de dénivelé. Autant dire, l’Everest pour une débutante comme moi qui râle au moindre faux-plat sur bitume. Mais contre toute attente, tout s’est très bien passé.
Sur le papier, la Elle & Lui c’est une course de 15km en relais sur un parcours « mi-route / mi-chemin » à faire en couple. Dans la pratique, c’est plutôt, à mes yeux de routarde, une sorte de trail, ou en tout cas au moins une course nature, la plus technique que j’aie faite jusque là (une fois le trail passé, promis je ne me plaindrais plus pour quelques cailloux !). Mais aussi et surtout la plus sympa en termes d’ambiance et de convivialité.
Courir la Jules Verne 2017 c’était du soleil – beaucoup de soleil -, des copains, de la rigolade, une super ambiance, un parcours un poil technique, un RP et une bonne bière à l’arrivée. Le genre de course qui te rappelle à quel point ce sport est fabuleux et qui te donne envie de t’arracher pour continuer à exploser les chronos (et mériter les bières à l’arrivée !).
Marathon pluvieux, marathon heureux ? Mon oeil oui ! Je ne pensais pas qu’il était possible de souffrir autant sur une course jusqu’à ce lundi 8 mai. Mixez excès de confiance, erreurs de débutants, météo typique du nord et parcours ponctué de nombreux faux-plat, vous obtiendrez le marathon de la mort. Heureusement, j’ai quand même battu mon RP, gagné une belle médaille et fait de chaleureuses rencontres.
Boule au ventre, coeur serré, cauchemars, palpitations ou carrément nausées (oui oui !)… Le stress d’avant course, je connais ! Quel que soit l’objectif ou la distance, c’est toujours la même rengaine, j’ai l’impression de faire un bond de 15 ans en arrière et de repasser mon bac. À J-3 de mon prochain marathon, je suis d’ailleurs dans des conditions « idéales » pour écrire cet article. Si comme moi tu es un grand nerveux, pas de panique ! Avec ces quelques astuces, tu devrais pouvoir aborder tes prochaines compétitions plus sereinement.
Courir un 10km à trois semaines d’un marathon, ce n’est pas très conventionnel. Mais tu le sais, les cadres très rigides et les entraînements trop stricts en course à pied, ce n’est pas trop mon truc.
Courir, c’est prendre du plaisir. Beaucoup de plaisir. Mais c’est aussi se prendre la tête parfois. Je t’avais déjà fait part de mes légères tendances psychorigides sur les réseaux sociaux. Ce n’était que la partie immergée de l’iceberg. Je ne suis pas aussi toquée que Nadal mais j’ai moi aussi quelques rituels et manies qui ponctuent ma vie de coureuse.
Peur d’avoir un rythme faussé, de ne pas pouvoir me concentrer sur mes propres sensations et allures, de devoir m’arrêter trop souvent au risque de ne plus être capable de tenir 1h (ou plus) d’affilée… Lorsque j’ai débuté mon plan d’entraînement pour mon premier marathon, j’ai dans un premier temps choisi de ne pas emmener Lupo avec moi. Je suis une runneuse avant d’être une canicrosseuse, pas question de mettre mes objectifs personnels de côté ou de prendre le risque de foirer une course.
Je suis une éternelle indécise. Pizza ou burger ? Rouges ou noires les chaussures ? Beige ou marron le sac ? Pour ma deuxième course de l’année, même dilemme : 5 ou 10km ?