Le 14 novembre 2016, je me lançais, un peu fébrilement et pleine de doutes, dans la grande aventure du blogging. Après plusieurs semaines de réflexion, je décidai qu’il était enfin temps d’arrêter de pourrir mon entourage avec ma course à pied et mon canicross pour pouvoir m’adresser à des gens qui s’intéressent davantage à ces sujets. Des mordus, comme moi. Et ça tombait bien, car s’il existait déjà des centaines de sites dédiés au running, très peu étaient consacrés à ce sport canin.
Une belle arnaque cet article puisqu’au lieu d’avoir le compte-rendu d’un semi-marathon, tu auras en fait celui d’un demi-semi-marathon. Original comme concept non ?
« L’enfer, c’est les autres », disait Sartre. En course à pied aussi, il faut parfois composer avec de drôles d’énergumènes. Certains coureurs feraient d’ailleurs mieux d’apprendre les bonnes manières avant de travailler leur VMA. Voici une petite sélection des comportements qui ont tendance à m’agacer. Bon, évidemment je caricature un peu, tu connais mon caractère et mes tendances râleuses donc ne prends pas la mouche si tu te reconnais dans l’un d’entre eux 😉
Après trois années de course sur route, il était temps de goûter un peu aux cailloux. Pour cette première expérience, j’ai jeté mon dévolu, ou plutôt mes Pegasus, sur le trail de Cottenchy, un village situé non loin d’Amiens. Au menu : presque 22km de course pour plus de 400m de dénivelé. Autant dire, l’Everest pour une débutante comme moi qui râle au moindre faux-plat sur bitume. Mais contre toute attente, tout s’est très bien passé.
Sur le papier, la Elle & Lui c’est une course de 15km en relais sur un parcours « mi-route / mi-chemin » à faire en couple. Dans la pratique, c’est plutôt, à mes yeux de routarde, une sorte de trail, ou en tout cas au moins une course nature, la plus technique que j’aie faite jusque là (une fois le trail passé, promis je ne me plaindrais plus pour quelques cailloux !). Mais aussi et surtout la plus sympa en termes d’ambiance et de convivialité.
Courir la Jules Verne 2017 c’était du soleil – beaucoup de soleil -, des copains, de la rigolade, une super ambiance, un parcours un poil technique, un RP et une bonne bière à l’arrivée. Le genre de course qui te rappelle à quel point ce sport est fabuleux et qui te donne envie de t’arracher pour continuer à exploser les chronos (et mériter les bières à l’arrivée !).
Boule au ventre, coeur serré, cauchemars, palpitations ou carrément nausées (oui oui !)… Le stress d’avant course, je connais ! Quel que soit l’objectif ou la distance, c’est toujours la même rengaine, j’ai l’impression de faire un bond de 15 ans en arrière et de repasser mon bac. À J-3 de mon prochain marathon, je suis d’ailleurs dans des conditions « idéales » pour écrire cet article. Si comme moi tu es un grand nerveux, pas de panique ! Avec ces quelques astuces, tu devrais pouvoir aborder tes prochaines compétitions plus sereinement.
Courir, c’est prendre du plaisir. Beaucoup de plaisir. Mais c’est aussi se prendre la tête parfois. Je t’avais déjà fait part de mes légères tendances psychorigides sur les réseaux sociaux. Ce n’était que la partie immergée de l’iceberg. Je ne suis pas aussi toquée que Nadal mais j’ai moi aussi quelques rituels et manies qui ponctuent ma vie de coureuse.
Peur d’avoir un rythme faussé, de ne pas pouvoir me concentrer sur mes propres sensations et allures, de devoir m’arrêter trop souvent au risque de ne plus être capable de tenir 1h (ou plus) d’affilée… Lorsque j’ai débuté mon plan d’entraînement pour mon premier marathon, j’ai dans un premier temps choisi de ne pas emmener Lupo avec moi. Je suis une runneuse avant d’être une canicrosseuse, pas question de mettre mes objectifs personnels de côté ou de prendre le risque de foirer une course.
Le 8 mai 2017, je prenais le départ de la Route du Louvre qui relie Lille à Loos-en-Goelle. Une course que j’appréhendais beaucoup moins que mon premier marathon puisque j’avais déjà une expérience (plus que positive) sur la distance. Et aussi parce que mes cousins Chtis sont sympas…