Le 8 mai 2017, je prenais le départ de la Route du Louvre qui relie Lille à Loos-en-Goelle. Une course que j’appréhendais beaucoup moins que mon premier marathon puisque j’avais déjà une expérience (plus que positive) sur la distance. Et aussi parce que mes cousins Chtis sont sympas…
« Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon. » Sans aller jusque là, cette citation d’Emil Zàtopek que j’aime beaucoup me rappelle combien la course à pied a changé mon quotidien.
Je me suis inscrite à cette course, un peu poussée par Chéri, 15 jours avant. Tu le sais, j’étais fâchée avec les 10km et depuis mon premier marathon couru en octobre, je boudais un peu la compétition. Un mélange de flemme, de stress et d’appréhension. Bref, je n’y allais pas de gaieté de coeur à cette Flesselloise.
Quand j’ai enfilé mes baskets pour la toute première fois il y a bientôt trois ans, j’étais loin de me douter que la course à pied allait me rendre aussi addict et que j’allais parcourir autant de kilomètres (plus de 4 000 à ce jour !).
Une sortie running est toujours un moment de plaisir. Tu es pénard, dans ta bulle, en plein bonheur. Mais parfois, il y a ce petit détail ou cette rencontre qui vient tout gâcher…
S’il n’y avait pas la raclette pour accompagner cette saison, je crois que je n’y survivrais pas. Nez qui coule, yeux qui pleurent, mains et pieds gelés, lèvres gercées, joues rouges… Tous ces symptômes me font détester l’hiver.
Aujourd’hui je ne vais pas m’adresser directement à toi cher lecteur (ou chère lectrice), mais au petit casse-pied qui ne peut pas s’empêcher de me soûler avec ses réflexions désagréables. Tu sais, ce gros relou qui ne court pas (soit, je conçois bien que la terre entière n’ait pas envie de courir) mais qui rage parce que toi tu y prends un plaisir fou.
Les gargantuesques repas de Noël sont enfin digérés, la fin de l’année est toute proche, il est temps de se fixer de nouveaux objectifs pour repartir du bon pied dès la semaine prochaine. 2016 a été riche en défis et records. J’espère que 2017 sera tout aussi exceptionnelle. Voici ce que je souhaiterais :
J-8 avant Noël. Tu cherches encore une idée de cadeau pour ta soeur / ton cousin / ton père ou ton meilleur pote accro au running ? Pas de panique. Si tu n’as pas trouvé ton bonheur dans ma sélection des 5 indispensables running, voici quelques pistes qui pourront t’aider à faire un/e heureux/se.
Il y a deux ans jour pour jour, je franchissais la ligne d’arrivée de mon premier marathon avec une grande émotion et une immense fierté. Si on m’avait dit lorsque j’ai débuté la course à pied que j’arriverais un jour au bout de ces 42,195km, je crois que je me serais étouffée de rire.