Boule au ventre, coeur serré, cauchemars, palpitations ou carrément nausées (oui oui !)… Le stress d’avant course, je connais ! Quel que soit l’objectif ou la distance, c’est toujours la même rengaine, j’ai l’impression de faire un bond de 15 ans en arrière et de repasser mon bac. À J-3 de mon prochain marathon, je suis d’ailleurs dans des conditions « idéales » pour écrire cet article. Si comme moi tu es un grand nerveux, pas de panique ! Avec ces quelques astuces, tu devrais pouvoir aborder tes prochaines compétitions plus sereinement.
S’organiser
Quand tu pars en voyage, tu prépares ton itinéraire un peu avant de partir, non ? Eh bien là c’est pareil. Pour éviter les (mauvaises) surprises, un seul mot d’ordre : an-ti-ci-per ! Que ce soit en voiture, en train, à pied ou en métro, calcule à l’avance le temps nécessaire pour te rendre sur place. Repère aussi la ligne de départ sur un plan, ça t’évitera d’arriver en sprint et en nage juste avant le coup de pistolet (déjà vécu, crois-moi, je ne recommencerai pas !). Dans la mesure du possible, essaye de retirer ton dossard dans les jours qui précèdent pour ne pas avoir à faire la queue en piétinant (et en râlant, comme c’est souvent mon cas) le jour J avant le départ.
Se préparer
Pas de place pour l’improvisation à l’approche d’une course. La veille, choisis tes affaires en fonction de la météo annoncée et prépare les soigneusement. Epingles à nourrice, certificat médical et / ou carte d’identité, mouchoirs, bouteilles d’eau… ton sac doit être complet avant de tomber dans les bras de Morphée. Ca te permettra de passer une bonne nuit et d’éviter de courir dans tous les sens dès le réveil à la recherche de ton t.shirt fétiche sur lequel tu n’arrives plus à remettre la main depuis trois jours.
Se faire plaisir
Ne reste surtout pas prostré dans ton canapé en position foetale à ruminer ta prochaine course pendant des heures. Déjà car tu auras l’air con. Ensuite parce que ça ne fera pas avancer le schmilblick. Va plutôt au ciné, te balader ou lire un bon bouquin, ça te permettra de penser à autre chose. La musique ça marche bien aussi si comme moi tu es un grand mélomane. Radical également : une belle balade en plein air avec ton chien. En revanche, évite la soirée très arrosée jusqu’au bout de la nuit même si c’est tentant. L’apéro, ce sera pour après.
Définir des habitudes
De nombreux champions suivent des petits rituels avant une compétition. Alors pourquoi pas toi ? Avoir sa petite routine d’avant course, c’est très rassurant et ça permet d’entrer progressivement dans sa course en se concentrant sur ses objectifs. Pour moi, c’est toujours le même plat de pâtes la veille au soir, le même petit-déjeuner, les mêmes gestes avant de partir : douche, huile d’arnica, crème Nok, programmation de la montre, pissou (jusqu’à 3 fois selon le degré de stress). Impossible de rater l’une de ces étapes. Sur place, je repère les lieux, la ligne d’arrivée, de départ, je continue de m’hydrater et m’échauffe à l’écart des autres coureurs, dans le calme, avant de me placer dans le SAS, musique dans les oreilles cette fois pour pouvoir m’enfermer dans ma bulle. Après la course j’ai aussi mes petites habitudes : une bonne bière et une pizza 4 fromages ! 😉 A côté de ça, j’ai aussi quelques tocs, mais ça, c’est une autre histoire…
Positiver
Ca commence quelques jours voire quelques semaines plus tôt à l’entraînement. Imagine-toi en train de franchir la ligne d’arrivée de ton prochain défi sous une ovation de tes proches. Si avec ça tu n’as pas la chair de poule, il faudrait peut-être songer à changer de sport. Essaye de positiver en pensant à tes points forts qui seront de véritables atouts pour ta prochaine course. Une fois sur la ligne de départ, dis-toi que personne ne t’a forcé à être là. Tu l’as voulu. Pire, tu as même payé pour ça et ça t’a rendu fou de joie au moment où tu t’es inscrit.
Se shooter…
… aux plantes ! C’est pour voyager plus sereinement en avion (interdiction de se moquer !) que j’ai commencé à prendre du Rescue, un mélange de fleurs de Bach aux vertus apaisantes et calmantes. Disponible sous forme de spray (j’ai opté pour son côté pratique), de gouttes ou de pastilles, ce petit produit miracle m’aide beaucoup dans les situations de stress ou de contrariété intenses, comme l’appréhension d’un départ en course à pied. Dès que je sens la pression monter, trois pulvérisations sur la langue et le tour est joué. Je retrouve mon calme comme par magie. Le goût alcoolisé est vraiment infecte (je préfère celui du vin) mais il ne dure qu’une seconde en bouche.
Et toi, quels sont tes petits trucs pour lutter contre le stress d’avant course ?
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4 Commentaires
Et écrire un article ça destresse ? Good luck pour le « maratoooon «
Oui j’aurais dû ajouter ce dernier point 😉
Bizarrement je ne suis pas vraiment stressée avant une course. À part peut-être d’être en retard et de rater le départ. Mais bon ça c’est pareil pour tout, je hais être en retard !
Mon petit rituel c’est de bien préparer mes affaires la veille, j’adore cette étape, la course devient concrète 🙂
Hello Fanny,
Idem pour moi, c’est l’un des moments que je préfère et bizarrement, ça me permet de me détendre puisque je rentre progressivement dans ma course 🙂