Marathon pluvieux, marathon heureux ? Mon oeil oui ! Je ne pensais pas qu’il était possible de souffrir autant sur une course jusqu’à ce lundi 8 mai. Mixez excès de confiance, erreurs de débutants, météo typique du nord et parcours ponctué de nombreux faux-plat, vous obtiendrez le marathon de la mort. Heureusement, j’ai quand même battu mon RP, gagné une belle médaille et fait de chaleureuses rencontres.
La préparation
Pour mon premier marathon à Amiens, j’avais suivi une prépa en 8 semaines qui ne différait pas beaucoup de ma routine habituelle. 3 séances par semaine, c’était bien suffisant pour aller au bout de cette aventure en moins de 4h, mon seul objectif (atteint en 3h53) de l’époque. Pour la Route du Louvre, j’opte pour un entraînement un peu plus poussé, basé sur 4 séances hebdo dont deux fractionnés. Les débuts sont difficiles mais mon petit corps finit par accepter ce nouveau rythme. Les séances s’enchaînent, certaines plus difficiles que d’autres, et j’ai de plus en plus confiance en moi. Objectif cette fois : 3h45. C’est dans mes cordes si je reste raisonnable et prudente comme à Amiens.
Quelques jours avant
Le boulot, Lupo, le blog, les réseaux sociaux, l’entraînement, la vie sociale et les apéros… Ca commence à faire beaucoup. Dix jours avant l’échéance, je suis épuisée, aussi bien physiquement que nerveusement. Je n’arrive plus à sortir du lit le matin, je ne vois pas le bout de ma prépa. Heureusement, j’ai une semaine de vacances avant la course pour me remettre d’aplomb (malin, le lynx !). Mais comme mes journées sont creuses, j’ai tout le temps de penser au marathon et de stresser, pour changer… Le temps de manger aussi. Beaucoup. Trop même. Pizzas, tartines de Nutella, fromage, apéros, bière et pinard. Je me fais plaisir à 300%.
À J-7, je décide de me reprendre en main et délaisse mon alimentation d’adolescente mal dans sa peu pour un régime de sportive. J’élimine l’alcool et les sucreries (hors chocolat of course !) et mange plus de pâtes en une semaine qu’un Italien dans toute sa vie. Je ne rêve plus que d’une chose, passer la ligne d’arrivée de la Route du Louvre pour reprendre mes habitudes de junkie et boire autre chose que du Perrier à l’apéro.
La veille
Dimanche matin, je me réveille assez zen. Après une grande balade au parc avec Lupo, je file au bureau de vote accomplir mon devoir de citoyen modèle et rentre préparer mes affaires. Je me découvre alors un nouveau toc de coureuse : la peur de l’oubli. Je vérifie 10 fois (euh…plutôt 40 en vrai) si tout est là. Pegasus, tenue, crème Nok et huile d’arnica, St Yorre pour la récup, montre, casque audio, chargeurs divers et variés pour tous ces petits appareils, pass coureur, certif, épingles à nourrice. Ok, on peut y aller. Direction Lille.
Chéri et moi avons réservé un appartement à 700 mètres de la ligne de départ pour la nuit. Avant d’y retrouver Adèle et Guigui, un couple d’amis qui a fait le déplacement pour venir m’encourager, je passe récupérer mon dossard sur lequel figure L’Allégorie de la victoire, de Mathieu le Nain, une oeuvre exposée au Louvre-Lens, situé plein coeur du bassin minier que je devrai rejoindre demain à la seule force de mes petites jambes.
La soirée se déroule tranquillement : apéro (à l’eau !), resto (pasta !) et résultats des élections. Je n’ai pas le temps de stresser. Pas envie non plus. Je suis bien entourée et passe un très bon moment. A 00h, après avoir préparé ma tenue de combat, je file me coucher. C’est là que ça se gâte. Impossible de fermer l’oeil. Je me relève plusieurs fois, prends ma dose de Rescue et tente de me calmer. Il est environ 2h quand je parviens à trouver le sommeil.
Le jour J
Le réveille sonne à 6h15. Un vrai coup de massue. La première épreuve (et pas la dernière !…) de la journée. Tartines, fromage blanc, compote et thé vert, j’avale mon petit déjeuner sans difficultés malgré le stress qui commence à me gager. Je reçois aussi les premiers messages d’encouragements sur les réseaux sociaux (merci à tous !), ce qui me fait à la fois plaisir et prendre conscience de ce qui m’attend. La douche me réveille, je termine de me préparer dans le calme. A 8h40, je décolle. Le temps est gris mais sec et doux. Des conditions idéales. Tous les voyants sont au vert !
Le départ
Toujours accompagnée de mon équipe de choc, je rejoins le lieu du départ. Il y a des coureurs partout mais c’est étrangement calme. Chacun tue le temps comme il peut en s’échauffant, en faisant des selfies, en s’étirant ou en méditant. D’autres, comme moi, font la queue aux toilettes pour évacuer le stress avec un dernier pipi. Entre temps, un petit crachin typique du Nord s’est invité à la fête. Je me dis que ça fait partir du folklore et ne me laisse pas destabiliser. Je reste quand même à l’abri dans le hall de la gare pour éviter de prendre froid.
9h10, après une photo souvenir et un gros bisou à mes acolytes, je pars rejoindre mon sas. 2 900 coureurs, relayeurs compris, m’entourent. C’est la première fois que je participe à une course avec autant de monde et je suis très impressionnée, d’autant que je suis un peu claustro. Je m’attends à des bousculades mais ce n’est pas le cas. L’ambiance est top ! Je m’imprègne de la bonne humeur de chacun pour me donner des forces. A 15 minutes du départ, je vois Benoît surgir de nulle part (souviens-toi, un coureur que j’ai rencontré à la Flesselloise, que j’ai retrouvé sur ma page Facebook et avec qui j’ai effectué ma dernière sortie longue !). Nous avons plus ou moins le même objectif. Son sourire me donne un bon coup de fouet avant le départ !
9h30, le coup de pistolet retentit. La délivrance ! J’attends ce moments depuis de longues semaines. Ca y est, on y est. Je trottine environ une minute avant de passer sous l’arche de départ, ce qui déclenche officiellement mon chrono.
KM 1 à 20 : jusqu’ici tout va bien
La petite bruine qui tombe depuis maintenant 1h n’entache pas la fraîcheur et encore moins la motivation des nombreux coureurs qui m’entourent. Ni la mienne. Enfin pas pour l’instant. Tout le monde est heureux d’être là, s’encourage et sourit. Moi la première. Benoît est à mes côtés. On trottine doucement sur le premier kilomètre qui passe en 5min37. Premier coup de pression pour moi, car je sais que j’ai une allure de 5min20 à tenir si je veux atteindre mon objectif de 3h45. Mais difficile de faire mieux, nous sommes nombreux et ça bouchonne un peu.
Deuxième kilomètre parcouru en 5min24. Ca se disperse un peu et j’arrive enfin à trouver mon rythme sans avoir besoin de slalomer. Tiens, j’ai déjà envie de faire pipi. Ah bah non tu vas prendre sur toi ma vieille. Nous sommes en ville, les grands bâtiments, les routes et les trottoirs des 5 premiers kilomètres s’enchaînent parfaitement bien. Je suis à l’aise dans cet univers urbain et bétonné. Et en plus, on est à l’abri du vent. Car on croirait pas comme ça, mais ça souffle pas mal ce matin. Je passe le 5ème en un peu moins de 27 minutes. Tout va bien et je suis toujours super heureuse d’être là. J’ai de super sensations, la banane et une pêche d’enfer. J’ai confiance pour la suite. Un peu trop d’ailleurs.
J’avale les km 6 à 11 à une allure comprise entre 5min02 et 5min12. Je suis légèrement au-dessus des prévisions, double les deux meneurs d’allure en 3h45. Benoît est toujours là. Tout va bien pour lui aussi alors on accélère encore un peu. Dans ma tête de linotte une (très mauvaise) idée commence à germer : et si je défonçais l’objectif prévu ? Chéri et les copains qui m’attendent à l’arrivée seraient si fiers de moi ! Allez, je tente le coup. Au km10 j’envoie un texto à chéri pour lui dire où j’en suis.
Je maintiens une allure comprise entre 4min58 (eh oui, du grand n’importe quoi, je t’avais prévenu…) et 5min10 jusqu’au 20ème kilomètre. Je bois quelques gorgées d’eau tous les 2km et commence à m’alimenter (sucre) à partir du 15ème. C’est là que Benoît me quitte. Le rythme est trop rapide pour lui. Il préfère ralentir et a bien raison. Maintenant que je suis seule, je mets la musique à fond pour me mettre dans ma bulle, ça me donne encore plus la patate et l’envie de tuer mon chrono (j’ignore encore que c’est lui qui me tuera). Un coup d’oeil à ma montre : 5min09 d’allure moyenne, je jubile. Si je continue à ce rythme, je termine en 3h37 et des bananes. Tu te rends compte ? 3h37 quoi ! C’est trop stylé. Ca pète plus qu’un 3h45. Je sais que ça va être dur car je ne suis pas encore à mi-chemin mais j’y crois.
Entre le km17 et le semi, le parcours est plus monotone le long de la Deûle. Les faux-plats s’enchaînent, le crachin se transforme en pluie et le vent décide de nous faire face. Les premières difficultés apparaissent. Je dois faire un effort pour maintenir mon allure qui était si facile jusque là. Ces 4km me paraissent interminables. Quand j’aperçois Chéri et les copains, je leur hurle dessus que « ce parcours de merde est trop dur » mais je suis super heureuse de les voir ! Ca me donne un bon coup de fouet pour attaquer la deuxième partie de la course.
KM 25 à 30 : j’ai froid et j’en ai marre
Le parcours ne me passionne pas mais les spectateurs qui nous accueillent dans chaque village me donnent suffisamment d’énergie pour maintenir la cadence (entre 5min09 et 5min12/km). Malgré le temps qui se dégrade de plus en plus, ils sont nombreux sur le bords des routes à crier nos noms et à nous applaudir pour nous encourager. Je fais quelques crochets pour aller taper dans les mains des enfants qui sourient. Autant de chaleur, ça me donne la chair de poule.
Mais très vite c’est le froid qui me donne des frissons. Au ravito du 25ème, je tente d’attraper un gobelet à la volée mais il me tombe des mains. Elles sont tellement gelées que je n’arrive plus à les bouger. Mon corps tout entier se raidit. Je commence à me dire « mais qu’est-ce que tu fous là bon sang ? » en rêvant d’un thé et d’un bain bien chauds. Je n’arrive plus non plus à attraper et déballer mes sucres (protégés de la sueur et de la pluie par du papier alu), qui sont dans ma poche arrière. Je vais devoir en prendre sur les tables de ravitos à partir de maintenant, ce qui nécessite un petit crochet, et donc un effort en plus.
Malgré ça, la sensation de faim et les ampoules qui commencent à se pointer, les kms passent assez vite jusqu’au 30ème. L’allure est toujours top, entre 5min08 et 5min15. On ne peut pas dire que je m’éclate, mais je fais le job et reste bien concentrée.
KM 30 à 35 : ça se complique
Quand j’aperçois enfin le panneau 30, j’ai un énorme soulagement. Je me dis « allez, plus que 2 fois 5, tu y es » (comme si les deux derniers kms c’était les doigts dans le nez… !). Mais un big faux-plat vient casser mon enthousiasme. Et mes pattes par la même occasion. Je m’accroche pour garder le rythme mais mon sourire s’est effacé pour laisser place à des grimaces. Je serre les dents. Jusqu’au KM33, tout va encore à peu près bien. Je suis en mode pilotage automatique. Les jambes avancent toutes seules et je ne rate aucun ravito.
J’ai toujours autant (voire plus) envie de faire pipi mais refuse de m’arrêter. Je l’avais pourtant fait à Amiens mais je sais qu’ici j’aurai trop de mal à repartir. Alors je prends sur moi encore une fois. Autour de moi, c’est pas jo-jo non plus. Les premières crampes obligent pas mal de coureurs à s’étirer ou à marcher un peu. Certains abandonnent. J’en encourage quelques uns.
Mon rythme de nana qui veut battre des records en faisant n’importe quoi se casse au 33ème km. De 5min18/km, je passe à 5min38. Je vois mon allure moyenne augmenter et tente de remettre la gomme pour ne pas laisser échapper ce sub 3h40 qui est encore accessible à 8 petits kilomètres de la fin. Mais au km35, le manque de fraîcheur me rattrape et je dois faire le deuil de ce chrono. Le moral en prend un coup. La descente aux enfers commence.
KM 35 à 42,195 : la chute libre
J’avance maintenant à une allure de 5min42/km. J’aimerais aller plus vite mais j’en suis incapable. Toujours à cause de cette pluie, ce vent, ce froid et ces faux-plats. Et aussi à cause de moi. J’ai joué avec le feu et me suis brûlée les ailes. Je me déteste. Je déteste ce parcours. Je déteste la terre entière. Je ne tape plus dans les mains des enfants que je croise, je ne souris plus et ne pense plus à rien d’autre que finir. Le plus vite possible.
Je suis maintenant en mode robot. Plus aucune émotion, j’avance en traînant mes jambes qui me semblent peser une tonne. J’ai encore le réflexe de prendre chaque ravito même si les carrés de sucre me donnent la nausée car je sais que le finish va être hard. C’est une spécificité et la principale difficulté de la Route du Louvre : deux kilomètres de faux-plat et 500m de grimpette pour franchir la ligne d’arrivée. J’essaye de ne pas trop y penser pour me concentrer sur l’instant présent.
Jusqu’au km38, ça passe à peu près bien comme ça. On se retrouve alors dans les champs, sur des chemins de terre boueux et très exposés au vent. Malgré une brume épaisse, on aperçoit enfin les deux terrils de la base 11/19, lieu de la délivrance. Au lieu de me motiver, cette perspective qui me semble si lointaine m’achève. Mon rythme dégringole de plus belle. J’avance maintenant à 6min/km et me fais doubler par de nombreux coureurs. J’ai envie de les supplier de m’emmener avec eux.
KM39, je rentre enfin dans la commune de Loos-en-Goëlle. « C’est bientôt fini, accroche-toi », me lance un participant, sans doute apitoyé par ma mine de zombie et ma foulée désarticulée. Je réponds par un sourire. Plus la force de sortir un mot de ma bouche.
KM40, début du faux-plat de la mort. Je souffre mais avance, me disant que le plus dur est fait. C’est là aussi que se situe le dernier ravito, ô combien important pour affronter les deux derniers kms. Mais pour continuer sur ma lancée de « je fais n’importe quoi », et aussi par flemme (le moindre écart de parcours est désormais un supplice pour moi), je décide de ne pas le prendre. Erreur fatale.
KM41, mes nerfs commencent à lâcher. Je pleure de douleur et de fatigue mais je continue de mettre péniblement un pied devant l’autre. Je ne regarde même plus ma montre pour savoir combien il reste à parcourir. J’avance, encore et toujours pour en finir.
KM42, cette fois ça grimpe sévère. Les cotes c’est déjà pas mon fort mais dans mon état actuel c’est juste impossible. Mes jambes avancent toujours, mais en marchant maintenant. Je ne peux plus courir, c’est au-delà de mes forces. Ma tête ne veut plus non plus. Un premier coureur s’arrête et m’engueule : « Allez, tu y es, tu vas te remettre à courir et tu vas même me dépasser, parce que tu es plus jeune que moi ! » Pour lui faire plaisir, je me remets à courir quelques mètres, puis de nouveau, arrêt. Plus brutal cette fois. Mes jambes ne veulent même plus marcher.
Il doit rester 500 ou 600 mètres à parcourir mais mon corps, ce tas de douleur que je maudis, me dit stop. Je vois des dizaines de coureurs me passer devant, dont les deux meneurs d’allure 3h45. Je me dis que pour moi ça se termine ici. Je pleure comme une gamine perdue dans un supermarché, de douleur et de tristesse, jusqu’à ce que Farid, un strict inconnu sorti de nulle part, me tende la main. « Tu es forte, tu vas y arriver, tu n’as pas fait tout ça pour rien ». Je lui dis que j’ai mal, il me répond que c’est dans la tête. Je le suis tant bien que mal dans cette montée en virage qui m’empêche de voir la ligne d’arrivée et me paraît interminable. « Elle est là », me dit Farid. Je lève les yeux et la vois enfin, à 200 mètres. J’aperçois aussi mon amie Adèle qui me donne la force de passer outre les crampes et la douleur.
Je me jette dans les bras de Farid à l’arrivée. En pleurs et complètement sonnée. Après cette étreinte dont je garde un merveilleux souvenir, je jette un coup d’oeil à ma montre : 3h46 et 43 secondes. La douche froide (au propre comme au figuré vu qu’il pleut toujours autant…). C’est difficile à digérer quand on s’imagine un tout autre chrono pendant plus des deux tiers de la course. Mais là dans l’urgence, j’ai besoin de manger. J’attrape une barre de céréales, un quartier d’orange et une bouteille de St Yorre. Mes mains sont toujours aussi raides à cause du froid, je n’arrive pas à manger. Je reste quelques minutes à reprendre mes esprits avant de rejoindre Chéri et mes amis. Ils me félicitent et me tendent des vêtements secs. Je suis incapable de me changer moi-même. Ce sont eux qui le font pour moi. A cet instant. Je me dis que c’était le dernier marathon de ma vie. Mais ya que les cons qui changent pas d’avis ! Et puis j’ai un record à battre 😉
Cet article t’a plu ? Encourage nous en likant notre page Facebook ou en la partageant 🙂
15 Commentaires
Hello ! Oh, tu m’as mis les larmes aux yeux sur la fin…en même temps c’est ce que je trouve magique sur cette distance, rien n’est jamais écrit ! J’en ai couru 3 (et le 4eme est prévu en fin d’année) J’ai assez mal vécu le n°2, à la fin, je m’étais dit « Plus jamais ça ! » et le 3ème a été un vrai bonheur ! C’est ce que je te souhaite aussi. Et bravo pour cette performance. C’est un très beau chrono !
Salut Aurore !
Ton commentaire me rassure beaucoup pour le 3ème que je prévois de courir dans quelques mois ! On apprend de ses erreurs donc en principe on ne les reproduis pas 🙂
Merci et bravo à toi aussi pour tes 3 marathons !
Coucou, j’ai trouvé ton compte-rendu très émouvant. Ah cet excès de confiance qui nous brûlé les ailes ! Mais tu as tenu jusqu’au bout En te lisant, j’ai repensé au marathon que j’ai couru il y a quinze jours. Prendre le départ malgré ma blessure au genou fût mon excès de confiance. Les 12 derniers kilomètres furent un véritable enfer…mais j’ai franchi la ligne ! Bravo encore pour ta course !
Salut Tatiana,
Merci beaucoup pour ton commentaire !
Bravo à toi aussi d’avoir vaincu la douleur et les derniers kms qui ont dû être une torture dans ton état !
Rien n’est jamais joué d’avance sur marathon. Il faut rester prudents jusqu’au bout.
A bientôt
Superbe récit!!! Bravo et vivement le prochain ✨
Merci Guillaume !
j’ai aussi quelques larmes qui sont montées tant ton récit est bien fait. Je peux d’autant plus partager tes émotions que j’étais là moi aussi et que j’ai raté mon objectif pour quelques secondes (4h00min25sec au temps officiel même si en réel 3h59min29). j’avais couru Royan 10 jours auparavant en 4h10. malheureusement je n’ai pas pu faire de préparation à cause d’une tendinite à la cheville. A Royan j’ai vécu la même chose que toi, l’explosion sur le dernier tiers du parcours à cause du manque de préparation. cette dernière montée est terrible sur le Louvre et nous empêche de savourer la fin de parcours. bravo pour ton chrono (mon record est à 3h47 à cognac en novembre dernier) et dit toi que tu as encore de nombreuses années pour battre ton record, c’est aussi ce que je me dit maintenant avec cette année 2017 pourrie par cette blessure. amitiés sportives.
Bravo à toi aussi pour ces belles expériences et bon courage pour sortir de cette blessure…
Oui c’est le mot, elle est « terrible » cette dernière montée ! Je choisirai un parcours bien plus roulant pour le prochain marathon…
A bientôt 🙂
Et ben écoute, ton article m’a donné les larmes aux yeux. J’ai toujours été hyper émue de voir courir des marathoniens et mon homme s’est souvent moquée de moi lorsque j’essayais d’encourager tant bien que mal les coureurs sur les derniers mètres. J’aurais bien aimée être là pour te crier dessus aussi ! 😉
T’es une bête ma bik ! Une bête de course !
Continue à nous faire rêver !
🙂
Et prends soin de toi !
Oh merci ma bik !
Il y aura d’autres marathons, peut-être un dans le sud d’ailleurs un de ces 4… et j’espère bien que ce jour-là tu seras dans le public pour crier mon nom 🙂
Super récit ….Bravo pour cette écriture riche en émotion et précision… et pour ta super course avec ces conditions
J ai commencé à suivre ta préparation par hasard sur Strava …tout simplement parce que je suis tout juste « coureur à pied »
Je me suis mis aussi un défit pour très bientôt alors merci pour cette apport d’ expérience
Je suis sur que dans quelques temps tu auras apaisé ta déception et tu ne garderas que les bons moments de ton parcours
Ce record est à ta portée , c est une évidence .. il n a manqué que des conditions plus favorables pour cette fois ci
En attendant , bonne récupération , quelques sorties en douceur avec Lupo
Continues à nous faire rêver !
Merci beaucoup Thierry ! 🙂
Effectivement, la déception s’est déjà bien dissipée. Je suis enfin fière de ce que j’ai fait et heureuse d’avoir passé des moments aussi intenses sur cette course qui me servira de leçon pour les prochaines… Preuve que ça va beaucoup mieux, je me projette déjà sur le 3ème marathon 🙂
A bientôt !
Bonjour
Merci pour ce récit , bravo pour cette performance. Je vais courir mon premier marathon cette année et j ai choisi louves Lens ! A lire votre récit , je ne sais pas si j’ai fait le bon choix . Étant amiénois , j’aurai Peut être dû tester celui d’amiens comme vous .
Après , je sais se qui m’attends , et ne pas tenter de dépasser mes objectifs.
Encore quelques semaines de préparation en évitant si possible les blessures .
Merci encore pour votre récit qui a conforté mon envie de franchir le cap et peut être aussi l’arrivee !!
Salut Yann, désolée pur la réponse tardive, c’est pas mal le rush dans ma vie en ce moment 😉
Ne t’inquiètes pas, le parcours a été modifié ! L’arrivée ne devrait pas être aussi hard que les années précédentes.
Bonne fin de prépa et surtout… bon marathon !
Bonjour,
Je viens de faire le marathon de la route du Louvre 2019 (12/05), l’arrivée est désormais sur le site du Louvre Lens mais à part ça le parcours est quasiment le même. A partir du 32e km il commence à y avoir des faux plats montants très cassant. C’est d’ailleurs à partir de là que j’ai commencé à marcher de temps en temps. Premier semi en 1h58, second en 2h27, pour être finisher en 4h25 (pas déçu pour un premier même si je visé mieux). Malgré la difficulté pour le terminer et une partie du parcours le long de la rivière un peu monotone, j’y ai trouvé une bonne ambiance tout au long du parcours. Par contre au départ aucun toilette alors qu’avec le stress tout le monde en a besoin. Une médaille identique pour le 10km et marathon (dommage), un maillot finisher marathon à manche longue sympa (on le reçoit au retrait du dossard et non à l’arrivée). Je ne regrette pas ce marathon malgré la difficulté de la fin du parcours et j’ai hâte d’être au prochain (Chantilly le 06/10/19, 3 boucles) même si je crains un peu son parcours.