« L’enfer, c’est les autres », disait Sartre. En course à pied aussi, il faut parfois composer avec de drôles d’énergumènes. Certains coureurs feraient d’ailleurs mieux d’apprendre les bonnes manières avant de travailler leur VMA. Voici une petite sélection des comportements qui ont tendance à m’agacer. Bon, évidemment je caricature un peu, tu connais mon caractère et mes tendances râleuses donc ne prends pas la mouche si tu te reconnais dans l’un d’entre eux 😉
Courir, c’est prendre du plaisir. Beaucoup de plaisir. Mais c’est aussi se prendre la tête parfois. Je t’avais déjà fait part de mes légères tendances psychorigides sur les réseaux sociaux. Ce n’était que la partie immergée de l’iceberg. Je ne suis pas aussi toquée que Nadal mais j’ai moi aussi quelques rituels et manies qui ponctuent ma vie de coureuse.
« Si tu veux courir, cours un kilomètre. Si tu veux changer ta vie, cours un marathon. » Sans aller jusque là, cette citation d’Emil Zàtopek que j’aime beaucoup me rappelle combien la course à pied a changé mon quotidien.
Quand j’ai enfilé mes baskets pour la toute première fois il y a bientôt trois ans, j’étais loin de me douter que la course à pied allait me rendre aussi addict et que j’allais parcourir autant de kilomètres (plus de 4 000 à ce jour !).
Une sortie running est toujours un moment de plaisir. Tu es pénard, dans ta bulle, en plein bonheur. Mais parfois, il y a ce petit détail ou cette rencontre qui vient tout gâcher…
Aujourd’hui je ne vais pas m’adresser directement à toi cher lecteur (ou chère lectrice), mais au petit casse-pied qui ne peut pas s’empêcher de me soûler avec ses réflexions désagréables. Tu sais, ce gros relou qui ne court pas (soit, je conçois bien que la terre entière n’ait pas envie de courir) mais qui rage parce que toi tu y prends un plaisir fou.
J’ai toujours détesté le sport.
Au collège, je faisais partie de ceux qui prétextent une douleur imaginaire pour rester assis dans un coin du gymnase pendant le cours de volley.