Courir, c’est prendre du plaisir. Beaucoup de plaisir. Mais c’est aussi se prendre la tête parfois. Je t’avais déjà fait part de mes légères tendances psychorigides sur les réseaux sociaux. Ce n’était que la partie immergée de l’iceberg. Je ne suis pas aussi toquée que Nadal mais j’ai moi aussi quelques rituels et manies qui ponctuent ma vie de coureuse.
Peur d’avoir un rythme faussé, de ne pas pouvoir me concentrer sur mes propres sensations et allures, de devoir m’arrêter trop souvent au risque de ne plus être capable de tenir 1h (ou plus) d’affilée… Lorsque j’ai débuté mon plan d’entraînement pour mon premier marathon, j’ai dans un premier temps choisi de ne pas emmener Lupo avec moi. Je suis une runneuse avant d’être une canicrosseuse, pas question de mettre mes objectifs personnels de côté ou de prendre le risque de foirer une course.
Le 8 mai 2017, je prenais le départ de la Route du Louvre qui relie Lille à Loos-en-Goelle. Une course que j’appréhendais beaucoup moins que mon premier marathon puisque j’avais déjà une expérience (plus que positive) sur la distance. Et aussi parce que mes cousins Chtis sont sympas…