Je suis une trouillarde. Il m’est impossible de fermer l’oeil quand je suis seule chez moi le soir, de prendre l’avion ou de monter sur une échelle (te moques pas, je suis sûre que tu as peur des souris). Quand je cours, il m’arrive souvent d’avoir peur aussi
Le braque de Weimar, un chien pour moi ?
J’aime tous les chiens, mais il y en a un auquel je suis devenue accro. Avec sa robe gris-argenté, ses beaux yeux clairs et sa silhouette d’Apollon, le braque de Weimar ne passe pas inaperçu. Il apparaît de plus en plus souvent dans des spots publicitaires et de nombreux acquéreurs se laissent séduire par son élégance et sa grâce naturelles.Des acquéreurs pas toujours bien informés et qui, dépassés par la situation, finissent par se séparer de leur chien dans le pire des cas. On voit malheureusement de plus en plus de grisous dans les refuges ou à donner sur les pages d’un célèbre site de petites annonces en ligne. Une situation qui m’attriste et me motive à faire un point sur les exigences de cette magnifique race (pas très objective cette journaliste…).
De la course à pied au canicross
Quand j’ai débuté la course à pied, il m’arrivait souvent de croiser et d’observer, avec envie, des coureurs accompagnés de leur chien. Ce sport insolite et la complicité qu’il permet d’instaurer entre le maître et son animal, quelle que soit sa taille, me fascinaient.
La course à pied, c’était pas gagné
J’ai toujours détesté le sport.
Au collège, je faisais partie de ceux qui prétextent une douleur imaginaire pour rester assis dans un coin du gymnase pendant le cours de volley. Au lycée, je maniais à merveille l’imitation de certificats médicaux qui me dispensaient de piscine ou de tours de piste. A la fac, je prenais le bus pour me rendre à l’arrêt de métro le plus proche, situé à quelques centaines de mètres de chez moi. La feignasse, la vraie.
C’est un peu avant mes 29 ans que je me suis mise à la course à pied.